Mon projet personnel : un an sans plastique

Lamiaa Biaz
13 min readDec 1, 2020

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Chapitre 1 : Comment tout a commencé ?

Pendant longtemps, j’entendais des personnes parler de transition écologique mais sans jamais réellement comprendre ce que cela signifiait. Dès 2015, j’ai commencé à avoir un mode de vie plus sain : alimentation « bio », consommation plus responsable et moins de gaspillage dans ma vie quotidienne. J’étais convaincue que mon mode de vie respectait la Nature.

En 2018, j’ai mené un projet d’étude où j’ai analysé les moyens d’influence des consommateurs pour avoir un comportement plus durable. Je m’étais entretenue avec un professionnel qui m’avait sensibilisée sur la pollution plastique. Il m’avait expliqué qu’il est difficile pour une personne qui jette une bouteille en plastique dans une poubelle à Paris de réaliser l’impact négatif de ce geste sur l’environnement. Or, cette même personne ne jetterait pas cette bouteille dans l’océan car elle serait consciente de l’impact négatif de ce geste sur l’environnement. Cependant, d’un point de vue écologique, jeter une bouteille en plastique dans une poubelle à Paris peut aussi avoir un impact négatif sur l’environnement puisque cette bouteille pourrait être incinérée (1). En approfondissant ce sujet, j’ai réalisé que certains pays développés vendent leurs déchets à des pays en voie de développement et les ordures — spécialement plastiques — peuvent se retrouver dans les océans (2). J’avais donc réalisé que dans mon ignorance la plus totale, même en triant mes déchets, je polluais l’environnement tous les jours. Par conséquent, à partir de 2019, j’ai graduellement commencé à toujours avoir une gourde d’eau sur moi plutôt que d’acheter des bouteilles d’eau en plastique.

Quelques mois plus tard, après un séjour en Équateur où j’étais en immersion totale dans la Nature, entre volcans et jungle, j’ai réalisé que je ne pouvais plus continuer à vivre de cette façon. Je voulais vivre dans le respect de la Nature. Les guides et hôtes locaux que j’ai rencontrés sur ma route me disaient : « Les animaux détestent le bruit. Ils aiment le calme. Ils préfèrent vivre loin de toute civilisation humaine. Comme les usines autour font du bruit et polluent l’air et l’eau, les animaux meurent ou vont vivre ailleurs. Cela affaiblit les écosystèmes » ; « Oui je me souviens quand j’étais enfant, il était tout à fait possible de voir des animaux dans cette région, mais aujourd’hui il n’y en a quasiment plus » ; « Les entreprises autour extraient des matières premières pour que tu puisses avoir un nouveau smartphone ».

Après ce voyage, j’ai décidé de changer ma façon de vivre. Que pouvais-je faire pour réduire mon impact négatif sur l’environnement ? Parmi plusieurs options, j’ai choisi la voie du 0 plastique.

Mon projet « un an sans plastique » est né le 29 Septembre 2019. A la fin de la journée, je suis allée aux Galeries Lafayette pour acheter une barrette. Une fois sur place, j’ai réalisé que toutes les barrettes à prix abordable (moins de 30 euros) étaient en plastique. Celles qui ne l’étaient pas, coûtaient plus de 100 euros. Comme je savais que j’avais pleins de barrettes toutes neuves chez moi, j’ai tout simplement décidé de ne rien acheter. En rentrant chez moi, je marchais dans la rue fière : j’avais résisté à cette tentation.

Le quatrième jour, je suis allée au supermarché et j’ai réalisé pour la première fois de ma vie l’INVASION PLASTIQUE. Pratiquement tous les produits étaient emballés dans du plastique : salades, yaourts, fromages, pâtes, riz, lentilles, thés, savons liquides, savons solides, dentifrices, coton-tige, coton, papier toilette, brosse à dents, TOUT. INVASION PLASTIQUE. Je regardais autour de moi, j’entendais mon cœur battre. J’ai décidé alors de quitter le supermarché en courant et me suis demandée ce que j’allais faire désormais ? Est-ce que j’étais supposée mourir de faim ? Devrais-je renoncer à toutes les choses que j’aime ? Ce yaourt si spécial, mes bonbons à la menthe préférés, les pâtes avec du fromage rappé ?!

Arrêter mon projet après seulement 4 jours était hors de question. Cela aurait été une grande déception. Je m’étais engagée à faire ce projet durant une année entière. J’ai donc décidé de m’armer de courage et de chercher des solutions alternatives.

Chapitre 2 : Comment se nourrir sans plastique ?

Il m’a fallu 9 mois pour remplacer tous les produits alimentaires emballés dans du plastique que j’achetais auparavant. Aujourd’hui, 95% des aliments que je consomme contiennent 0 emballage plastique. Les 5% restants seraient par exemple un thé traditionnel que je veux vraiment et qui est vendu avec un film plastique autour.

Consommer des produits alimentaires sans plastique, revient pratiquement à dire, consommer des aliments non transformés, et donc acheter des ingrédients puis tout préparer.

Voici une liste de produits alimentaires sans plastique (et quelques solutions écologiques) :

- Fruits et légumes : comme mon projet 0 plastique était en lien étroit avec la quête de sens, j’ai décidé que j’allais aussi acheter des fruits et légumes cultivés localement avec des méthodes d’agriculture raisonnée. Durant l’hiver, il y avait très peu de choix mais j’avais décidé que ça ferait parti de l’expérience. Éventuellement, ça m’a permis de mieux connaitre les variétés de produits de saison qui poussent dans les alentours.

- Fromage : remplacer les fromages emballés dans du plastique que j’achetais dans les supermarchés était simple, il suffisait d’aller chez n’importe quel fromager de quartier — meilleurs fromages pour moi, et moins de plastique pour la planète.

- Lait : il est possible de trouver des briques de lait en carton dans pratiquement tous les supermarchés. Par contre, le pack de six est toujours emballé dans un film plastique…

- Yaourts : dans les supermarchés, les yaourts sont pratiquement tous conditionnés dans des pots en plastique. Seulement quelques marques utilisent du verre.

- Féculents, lentilles, graines, fruits secs, autres : j’ai mis des mois avant de trouver une solution alternative. Même si tous ces produits sont vendus en vrac dans plusieurs boutiques « Bio » à Paris, il faut savoir qu’ils sont emballés dans du plastique avant d’être exposés en magasin — je m’étais renseignée auprès des vendeurs et ils le confirmaient tous. Si donc j’achetais du vrac mais que la boutique jetait le plastique, alors je ne résolvais que partiellement le problème. Après plusieurs mois de recherche, j’ai trouvé deux boutiques « Bio » qui vendent des produits en vracs n’ayant pas été préalablement emballés dans du plastique : Day by Day et So Bio.

- Condiments, sucre, huiles, thés, café, autres : il y a toujours une alternative au plastique à portée de main. Il suffit de chercher dans les rayons à côté.

- Conservation de viande : nul besoin de sacs en plastique réfrigérants, quelques papiers cuisson font très bien l’affaire.

Pour vivre sans plastique, j’ai complètement changé ma relation avec la nourriture : j’ai commencé à passer plus de temps à soigneusement sélectionner les ingrédients puis à cuisiner. Tout cela me prenait un temps considérable mais la récompense était dans la qualité de ce que je mangeais.

J’ai également changé certaines de mes habitudes. Pour acheter du frais, je commençais à toujours prendre avec moi mon propre récipient et à toujours spécifier aux marchants que j’évite d’utiliser du plastique. En effet, il y avait toujours des surprises inattendues sur mon chemin. Par exemple, j’avais commandé des fraises en ligne sur un réseau d’Amap et quand je suis allée les chercher quelques jours plus tard, je m’étais rendue compte qu’elles étaient emballées dans du plastique. De même, j’avais acheté des olives dans un marché et ce n’est qu’en arrivant chez moi que je m’étais aperçue que le marchand les avait glissées dans un sac en plastique. Le plastique était partout, là où on l’attend ou pas. J’ai donc pris l’habitude de bien spécifier aux marchands : « s’il vous plait, pas de plastique ».

Parfois, il y avait quelques frustrations, mais j’ai appris à les transformer en créativité. Un jour, j’étais en voyage et la seule baguette que j’avais trouvée était emballée dans du plastique. Tous les magasins autour étaient déjà fermés et comme je logeais assez loin du centre-ville, je savais que « pas de baguette » voulait dire « pas de petit déjeuner » le lendemain. J’étais alors tentée d’acheter cette baguette malgré tout puis j’ai eu l’idée de préparer des pancakes à la place.

Chapitre 3 : Les produits cosmétiques : la quête du 0 plastique, 0 produits chimiques

Après un an, j’ai réduit ma consommation de plastique de 70% :

- J’ai éliminé 40% des produits que j’achetais

- J’ai remplacé 30% des cosmétiques que j’utilisais par des alternatives sans plastique et 10% des cosmétiques que j’achetais par des alternatives sans produits chimiques mais emballés dans du plastique

- J’ai gardé 20% des cosmétiques que j’achetais car les alternatives n’existaient pas ou étaient peu convenables.

Au début, je pensais avoir trouvé la solution. Une grande marque positionnée depuis plusieurs années sur le marché des « produits naturels » affirme recycler tous les contenants en plastique que les clients apportent en magasin. En lisant des articles sérieux sur le recyclage du plastique et l’économie circulaire, j’ai commencé à avoir de gros doutes à l’égard de cette marque. J’ai donc décidé de chercher d’autres solutions alternatives.

J’avais besoin d’un shampoing et je ne savais pas comment remplacer mon préféré de tous. Je suis allée chez Sephora et ai commencé à discuter avec l’une des vendeuses. « Est-ce que tu connaîtrais une marque qui vende des shampoings dans un contenant non plastifié ? ». Elle m’a répondu « non je n’en connais aucune. Par contre si tu es du genre « green girl » et que tu cherches des produits « green », tout ce que je peux te recommander c’est de fabriquer tes propres cosmétiques ». « Fabriquer mes cosmétiques, que veux-tu dire ? » « Do it yourself (DIY). Tu devrais lire des blogs pour apprendre à fabriquer tes propres produits ».

En me renseignant sur ce sujet, j’ai réalisé que la motivation principale des blogueuses était de créer des cosmétiques naturels et donc sans produits chimiques. Est-ce que les produits chimiques sont vraiment dangereux pour la santé ? J’ai donc lu le livre de Rita Stiens « La vérité sur les cosmétiques » qui parle d’éco-blanchiment dans l’industrie de la beauté et donne une liste et classification de produits chimiques selon leur degré de dangerosité pour le corps (3). Ce livre m’a convaincue d’arrêter de consommer la plupart des produits que j’utilisais et d’envisager des vraies solutions naturelles.

Certains magasins, comme Mademoiselle Bio, vendent des cosmétiques naturels sans produits chimiques. Quelques produits sont vendus sans emballage plastique — comme les shampoings solides ou autres produits d’hygiène. En somme, j’ai pu trouver quelques alternatives aux produits que j’achetais d’habitude.

Pour résoudre à la fois le problème du plastique et des produits chimiques, j’ai décidé d’apprendre à fabriquer mes propres cosmétiques. Cependant, cette aventure m’a pris beaucoup de temps : il y avait tellement de livres, de blogs et d’opinions contradictoires. Je devais faire moi-même le tri de l’information. En effet, il n’existe pas de recette standard, il fallait prendre le temps de chercher les recettes et ingrédients pour mon type de cheveux ou de peau.

Finalement, j’ai découvert Aroma Zone, la caserne d’Alibaba pour toute personne intéressée par le concept « DIY ». J’avais attendu toute la période du confinement pour pouvoir me rendre dans cette boutique et acheter les ingrédients nécessaires pour fabriquer mes cosmétiques. Enfin, le premier samedi matin de la première semaine de déconfinement, je suis allée chez Aroma Zone.

Mais quelle surprise ! Je pensais que je serai la seule dans la boutique ! Toutes les filles de Paris semblaient faire la queue à l’entrée du magasin. C’est si connu ? D’un autre côté, la moitié des ingrédients dont j’avais besoin étaient dans des contenants en plastique. J’avais passé tant d’heures à sélectionner les ingrédients parfaits ! Le plastique était là, encore.

Néanmoins, j’ai réalisé que le concept du magasin était « DIY » et non « 0 plastique ». Grâce à cette marque, des femmes peuvent créer des produits cosmétiques naturels à partir d’ingrédients de bonne qualité. Ce jour-là chez Aroma Zone, j’ai acheté des ingrédients dont j’avais besoin pour fabriquer quelques cosmétiques. Je m’étais dit, au moins j’ai pu trouver des alternatives aux produits cosmétiques emballés dans du plastique que j’achetais avant. De plus, je peux apprendre à fabriquer moi-même des cosmétiques naturelles et je continuerai à chercher en parallèle des ingrédients naturels sans contenant plastique.

Chapitre 4 : D’autres produits : les alternatives que j’ai trouvé ou pas

- Produits de ménage : Dans les rayons « Bio », il existe plusieurs alternatives aux produits de ménages classiques vendus en supermarché. Certains sont sans produits chimiques et sont donc moins nocifs pour les poumons et pour l’eau. Cependant, ils sont en général emballés dans du plastique. Dans le cadre de mon expérience 0 plastique, j’ai décidé d’apprendre à fabriquer mes propres produits ménagers. En conséquent, j’ai réduit ma consommation de plastique de 60% et celle de produits chimiques de 80%.

- Produits pharmaceutiques : Je ne sais pas s’il existe une alternative à des produits tels que des goutes pour les yeux, antiseptiques ou autres. J’ai demandé à quelques pharmaciens mais ils ne semblaient pas vouloir évoquer ce sujet avec moi.

- Électroniques : Chaque pièce d’un produit électronique est emballée dans son propre sachet plastique (fils, batteries, écrans, etc.). Pour éviter le plastique, la seule alternative est certainement le marché de l’occasion ou la réparation.

- Les autres biens emballés dans du plastique : J’ai essayé de faire l’effort de toujours chercher un produit équivalent non emballé dans du plastique. En trouver est faisable, mais parfois cette recherche peut prendre du temps.

- Les autres biens en plastique pour un usage long terme : J’ai éliminé ou réduit l’utilisation de produits en plastique parce que l’alternative était facile à trouver ou pratique à utiliser (par exemple des cintres).

J’ai acheté quelques biens en plastique pour un usage long terme car l’alternative était peu pratique ou simplement inexistante (par exemple des lunettes de natation).

Chapitre 5 : De la « consommation 0 plastique » au « débarras 0 plastique ». Que puis-je faire du plastique que j’ai gardé ?

Ce qu’il y avait de plus difficile dans mon expérience 0 plastique :

- L’éco-blanchiment : les marques emploient des messages confus. De plus, dans les livres et blogs, les opinons sont très divergentes. En fin de compte, faire le tri de l’information était un emploi à plein temps.

- Apprentissage et temps nécessaire : apprendre à préparer les choses moi-même m’a pris un temps considérable. Par exemple, pour faire mes propres cosmétiques, je devais trouver une recette, sélectionner les ingrédients, tester la recette puis améliorer mon « processus de fabrication » pour fabriquer un produit de meilleure qualité.

- Généralisation (« scale ») : remplacer quelques produits était faisable, mais généraliser à tous les produits que j’utilise dans ma vie était vraiment difficile.

En conséquent, durant mon projet, j’ai décidé de faire preuve de flexibilité et de continuer d’acheter des biens emballés dans du plastique que je voulais vraiment et pour lesquels je ne pouvais pas trouver d’alternatives sur le court terme.

Cependant, j’ai décidé de ne jamais jeter le plastique que j’achetais. Mon projet est donc devenu un projet « débarras 0 plastique ». Durant une année entière j’ai stocké chez moi tout le plastique que j’aurais normalement jeté à la poubelle. Et je peux vous assurer d’une chose : accumuler des ordures plastiques dans un carton me forçait à rapidement diminuer, arrêter, remplacer ma consommation de produits plastiques.

Pourquoi ne pas jeter de plastique ? D’abord, il est important de souligner que le plastique que je gardais n’était pas sale, il s’agissait de tubes de dentifrice, de vieux shampoings, de films plastique, etc. Ensuite, j’avais appris que le logo recyclage sur les emballages était trompeur. Ce logo ne veut pas dire que l’emballage est recyclable mais que l’entreprise qui l’a apposé sur son produit verse une contribution à l’organisme chargé de piloter le tri et le recyclage (4). Enfin, j’avais interrogé des professionnels travaillant dans l’industrie du recyclage et tous m’avaient confirmé qu’une petite proportion seulement du plastique trié était effectivement recyclée (5).

Donc, je savais qu’en jetant le plastique à la poubelle, il était peu probable qu’il soit recyclé et plus probable qu’il soit incinéré ou se retrouve quelque part dans l’océan. J’ai essayé en vain de trouver une solution pour le plastique stocké ; cela sera mon prochain défi.

Chapitre 6 : Mes réflexions personnelles sur l’élimination du plastique dans nos sociétés

Quand j’ai démarré mon projet 0 plastique, mon but était de diminuer mon propre impact négatif sur l’environnement. Je voulais apprendre et explorer des alternatives aux produits plastiques. Par conséquent, ce projet était une opportunité de faire ma transition écologique.

Mon projet m’a aidée à trouver du sens. Éliminer le plastique dans l’alimentaire ou la cosmétique m’a rapprochée de mon essence. J’ai découvert comment préparer des choses moi-même, quels sont les circuits courts de distribution et ce que nous apprennent les anciennes traditions et cultures. Mon projet a aussi changé ma relation avec le temps. Au lieu de consommer rapidement, j’ai commencé à produire à mon propre rythme et j’ai acquis des connaissances.

La clé pour ce projet était d’être ouvert au changement et d’abandonner des choses que j’aimais vraiment. Si je l’ai fait, c’est pour la Nature, c’est parce qu’elle était si importante à mes yeux. Cependant, cet argument n’est pas suffisant pour convaincre la masse de changer ses habitudes, alors que le plastique est une source majeure de pollution et qu’il est urgent d’arrêter ce désastre écologique. Comment donc changer le comportement de masse à l’égard de l’utilisation du plastique ?

Je me suis souvent posée cette question : s’agit-il de changer le comportement de masse ou de changer ce qu’on rend disponible à la masse ? Changer massivement ce qu’on leur rend disponible implique de TRANSFORMER le modèle économique et sociétal, n’est-ce pas ? Ce qui nous force à repenser le « comment », rendant la réponse à la question encore plus difficile.

« Pensez grand, commencez petit » disent-ils dans le monde de l’innovation. Si éliminer ou réduire l’usage du plastique a un impact considérable sur les opérations et modèles d’affaires des entreprises, certaines pourraient au moins éliminer la surutilisation non nécessaire du plastique. Par exemple, des fruits et légumes emballés dans des sachets plastiques, ou un paquet de 10 biscuits où chaque biscuit est emballé dans un sachet unique. De même, à l’échelle individuelle (6), si nous appliquons le principe de Pareto (7), pourquoi ne pas commencer par éliminer ou remplacer juste 20% du plastique non nécessaire que nous achetons tous les jours ?

Pour voir le changement autour de nous, nous devons l’embrasser. Changer est facile. Ne faîtes pas. Soyez.

AuteurE : Lamiaa Biaz

Sources :

1. Vous pouvez consulter mon article (en anglais) sur le développement durable et l’influence du comportement des consommateurs : https://www.linkedin.com/pulse/consumer-behavior-influence-sustainability-lamiaa-biaz/

2. Articles : https://edition.cnn.com/2019/07/29/opinions/by-exporting-trash-rich-countries-put-their-waste-out-of-sight-and-out-of-mind-varkkey/index.html

https://www.lopinion.fr/edition/economie/recyclage-l-occident-ne-sait-plus-envoyer-dechets-plastiques-188428

https://www.nationalgeographic.fr/environnement/2019/05/plastique-les-pays-en-developpement-ne-seront-plus-la-solution-de-facilite

https://fr.oceancampus.eu/cours/GHa/la-pollution-plastique-et-locean?gclid=Cj0KCQjwufn8BRCwARIsAKzP697OP_41Ql7P-YwWqiYa__qxjzeG_K_F5POu-94QrPPnqiy8jhOeOcEaAqz_EALw_wcB

https://www.encyclopedie-environnement.org/eau/pollution-plastique-en-mer/

3. Livre : “La vérité sur les cosmétiques” de Rita Stiens

4. Site internet : https://www.easyrecyclage.com/blog/a-quoi-correspondent-les-logos-de-vos-emballages/

5. Pour plus d’informations, lire le livre de Flore Berlingen « Le recyclage, le grand enfumage » où elle décrit comment l’économie circulaire est devenue l’alibi du jetable et met à disposition des données chiffrées et sources

6. Je souligne que j’ai préféré utiliser le terme “échelle individuelle” et non pas “consommateur”

7. Selon le principe de Pareto, 80% des effets sont le produit de 20% de causes

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